14.5.1785 à Allevard (Isère), 8.4.1855 à Sion, Français, d'Ardon (1824). Fils de Jean et de Jeanne Avenier. Julie François. Maître de forges, G. est mis en faillite par le tribunal de commerce de Grenoble en 1819. En 1822, il est directeur des forges d'Ardon qu'il rachète, l'année suivante, grâce à la fortune de sa femme (Compagnie des forges, 1827-1835, puis Grasset et Cie, 1835-1840). Par une exploitation rationnelle, il les développe fortement jusqu'à compter 400 ouvriers et employés. Assesseur au tribunal de district (1831), député à la Diète valaisanne (1832-1833). En 1840, les forges sont rachetées par Frédéric Kohler de Lausanne. G. s'installe à Sion avec sa famille et continue à faire des affaires avec les forges.
Sources et bibliographie
- J.-P. Delaloye, Ardon, industrie au XIXe et XXe s., mém. lic., 1968 (AEV)
- H. Michelet, «Sur les traces des précurseurs: industries bas-valaisannes (1800-1850)», in Vallesia, 23, 1968, 163-171
En bref
Dates biographiques | ∗︎ 14.5.1785 ✝︎ 8.4.1855 1785-05-141855-04-08 |
Indexation thématique
Economie et professions |